Les promoteurs se sont engagés à réduire le stock des maisons de vacances.

Le président de l'Association des Promoteurs Constructeurs d'Espagne (APCE), José Manuel Galindo, a déclaré aujourd'hui qu'ils ont soumis au gouvernement une série de mesures, entre autres, celle de promouvoir la vente de maisons de vacances, environ 250.000 afin de réduire le «stock».


Lors de l'ouverture de la Conférence Real Estate 2012, le président de l'association a exigé une étude approfondie du marché des maisons de vacances, ce qui représente un tiers de l'excédent des propriétés en Espagne pour une valeur avoisinant les 50.000 millions d'euros.



Ce montant, a-t-il ajouté, est semblable aux ressources que le système bancaire devrait provisoirement sécuriser ou aux exigences qui seraient nécessaires au système financier s’il se produirait une nouvelle détérioration des actifs immobiliers.


L’APCE a également soumis aux ministères du Développement et du Trésor d'autres propositions afin de créer des logements moins cher, de développer une nouvelle loi foncière, d'harmoniser la législation régionale, ainsi que d'autres nouvelles propositions sur la taxation.


L’APCE considère que l'objectif du secteur est de devenir durable, équilibré et de réussir à réduire le désequilibre entre l'offre et la demande, qui a été renforcé par les longs processus de production, par le rapport avec le marché financier ou «l’intervention» de l'administration.


En ce sens, l'association des promoteurs immobiliers réclame le poids que ce secteur mérite étant celui-ci nécessaire et «approprié», compte ténu de l'effet de traînée qu'il a sur d'autres activités productives et l'emploi.


A titre d'exemple, l’association a cité un rapport de l'entreprise de construction SEOPAN qui explique que pour chaque point de pourcentage du PIB 197,200 emplois sont crées. Le secteur immobilier présente près de 7% de croissance, ce qui correspondrait donc à 1,4 million de travailleurs.


L’APCE a reconnu que le secteur a des rapports difficile avec les institutions financières. Elle a donc exigé des mesures visant à désendetter le système financier, une plus grande collaboration entre les deux secteurs ou un pare-feu qui pourrait être fait en créant une banque "sevère "qui puisse retirer du solde des institutions financières, les actifs immobiliers afin de ne pas les endommager davantage.


Le PDG de l’entreprise Alquiler Seguro, Antonio Chariot, a déclaré qu’une bonne régulation des «stock» de biens s’obtient par: la vente des actifs en dessous du prix du marché, la transformation en logements sociaux, leur déstruction ou leur location.


Dans l’objet d’une meilleure régulation des stocks, l’APCE a revendiqué des réformes fiscales pour que le secteur bancaire et les promoteurs immobiliers puissent mettre leur biens immobiliers excédentaires sur le marché locatif.


En attendant, le président du salon de l'immobilier de Madrid, Antonio González-Noain, est très optimiste quant à l’avenir du secteur. L’édition XIII du salon de l’immobilier, qui à ouvert ses portes le 19 Avril dernier et se termine le dimanche, attend 150 exposants malgré la crise actuelle.


Source: Expansion.com


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