L'association sans but lucratif
Ferrmed a demandé d'accorder la priorité absolue au corridor ferroviaire méditerranéen qui passera par la côte andalouse, qui devrait en principe avoir un itinéraire d'Algeciras à Almeria, en passant bien sûr, par Málaga.
Le coût de la mise en œuvre de ce projet serait de presque 8.200 millions d'euros (10.800 millions si le projet est prolongé de Algeciras vers Alicante), mais selon les estimations, il pourrait fournir un bénéfice annuel de près de 700 millions d'euros (environ 46 millions d'euros résultant du passage des marchandises et 536 millions du transport des passagers), ce qui devrait rembourser l'investissement en moins de 14 ans.
Cette association et plusieurs municipalités de la Costa del Sol sont engagés dans la construction d'une ligne de chemin de fer “mixte”, qui amènerait aussi bien des passagers que des marchandises. Les parcours à construire seraient les suivants:
Le premier:
L’itinéraire allant d’Algeciras à Malaga aurait une longueur de 126 km et un coût de 2.900 millions d'euros.
Le deuxième:
Celui de Malaga à Almeria, une longueur de 213 kilomètres et un coût de 5,277 millions d'euros.
http://www.youtube.com/watch?v=_6EpLgjMDZM
Le projet:
Le projet qui a été présenté par le Secrétaire général de Ferrmed, le maire de Málaga et plusieurs représentants d'entreprises conclu que la mise en œuvre de ce projet serait très rentable et qu'il aurait un grand impact environnemental, entre autres, l'utilisation de ces lignes de chemin de fer permettrait d'économiser 152.000 tonnes de dioxyde de carbone par an.
Le projet, sur la partie ouest de la Costa del Sol, prévoit une connexion directe entre l'aéroport de Malaga et la gare ferroviaire de Maria Zambrano.
Selon le Secrétaire général de Ferrmed, le projet a été transféré au ministère espagnol du Développement, au Gouvernement Régional de l'Andalousie et au gouvernement régional de Murcie, ainsi qu’au Parlement européen pour examen et approbation future. Mais les créateurs du projet ont également souligné la nécessité d'exercer une «certaine pression" envers le gouvernement espagnol et la Commission européenne pour la création de cette ligne, de sorte que cette région soit incluse dans l'ensemble du réseau européen.